
Mauvais temps…
J’ai le mal du temps
L’émanation du réel m’incommode.
Je hais les principes despotiques des biens pensants,
des faiseurs de dogmes, des paveurs de bonnes intentions,
des conseilleurs qui n’ont jamais été les payeurs,
des écologistes fanatiques,
des extrémistes iniques aux amalgames faciles et honteux,
des centristes tièdes,
des sordides distributeurs de recettes de bonheur,
qui n’ont aucun goût pour la joie.
L’espoir est une calamité, se désespérer
est plus salutaire que l’attente précaire d’hypothèses,
parfois à en mourir.
C’est un monde à l’envers que l’on concocte.
d’une oppressante performance matérielle…
Atrophiés par le manque de latitudes,
c’est l’entrave à se projeter vers l’azur, car la destinée devient nébuleuse…
Quand la crainte égratigne.
Mais aucun équilibre, jamais, dans ce monde, dans ces vies.
Juste des armistices de mollesse.
Toujours un éclat sanglant quelque part.
Peut-on juste vivre au-delà du temps ?
Peut-on juste boycotter tous ces formats illicites ?
Aspirer à pleins poumons notre propre cantate ?
Rendre la fugue légitime. Sans comptes-rendus aucun…
Je démonte pas à pas l’illusion incrustée.
Il me semble.
Nous verrons bien…
© Clo Hamelin